Dans beaucoup d’organisations, résoudre un problème rime encore trop souvent avec quel outil choisir. Problème, ce réflexe appelé “technosolutionnisme” met la technologie au centre, alors qu’elle ne peut remplacer une réflexion de fond sur les besoins réels, les usages et la dynamique collective. Or pour transformer durablement, il faut d’abord agir, pas seulement réagir. Et remettre du sens, du lien et de la régénération dans nos pratiques. Zoom sur 4 actions à mettre en place pour sortir du technosolutionnisme et remettre l’action et le sens au cœur de la transformation avec Data Acteur.
1. Partir du « pourquoi avant le comment »
CRM, ERP, automatisation, avec de l’IA… La solution logicielle est toujours dégainée trop vite. Une preuve que le technosolutionnisme s’installe vite dans les organisations, alors que la vraie question arrive plus tôt. Comme le rappelle Simon Sinek : mieux vaut commencer par le “pourquoi”, puis clarifier le “quoi”, avant de s’attaquer au “comment”.
Sans ce travail, l’outil devient un pansement technologique. Un logiciel ne transforme pas une organisation si le besoin est flou ou mal posé. Une vision systémique évite ces écueils : comprendre l’écosystème, les usages, les contraintes… avant d’investir.
2. Mesurer pour agir plutôt que réagir
Une fois l’intention clarifiée, le passage à l’action demande des repères. Mettre en place des KPI utiles, pas des dashboards tentaculaires, permet d’ajuster la trajectoire et d’éviter de subir les situations. Pour sortir du technosolutionnisme, mieux vaut choisir d’agir en conscience, plutôt que de réagir dans l’urgence.
3. Le rôle du collectif : chaque collaborateur, « un colibri »
La transformation n’est jamais uniquement technique. Elle est profondément humaine. L’image du colibri illustre bien cet état d’esprit : chacun, à son échelle, peut contribuer à améliorer le système. Ce sont les actions individuelles, cohérentes et alignées, mais aussi les actions menées ensemble, qui créent un impact collectif durable.
Chez Data Acteur, nous sommes convaincus qu’impliquer les équipes dans la coréalisation, redonner le pouvoir d’agir et favoriser le collaboratif dans la démarche permet de sélectionner les bonnes données, par les bonnes personnes, au bon moment. Cela renforce le sens du travail, la cohésion, et la qualité des décisions. L’outil devient alors un bras articulé de la stratégie, pas un substitut au discernement.
4. Choisir la justesse plutôt que la surenchère pour sortir du technosolutionnisme
Face aux enjeux actuels, notamment environnementaux, croire que la puissance de calcul réglera tout est une illusion. Nous voyons émerger l’idée que la crise écologique trouverait sa solution dans toujours plus de data centers, toujours plus de puissance énergétique, toujours plus d’IA. C’est un contresens : la technologie ne compensera jamais un manque de sens, de stratégie ou de sobriété.
Dans la majorité des cas, il n’est pas nécessaire d’activer une IA générative pour une recherche simple, ni de déployer des architectures massives pour répondre à un besoin opérationnel. Le risque, sinon, est de tomber dans une fuite en avant technologique qui mobilise des ressources colossales… sans bénéfice réel pour l’organisation.
Conclusion : avoir une vision systémique est donc indispensable. Elle évite d’en arriver à des choix absurdes comme construire un data center plutôt que des logements, faute de puissance énergétique disponible, et aide à poser la vraie question : quelle est la juste technologie pour servir le besoin, sans dégrader l’environnement ni alourdir le système ? En d’autres termes : inutile d’utiliser un bazooka pour faire peur à une mouche.
Chez Data Acteur, nous accompagnons les organisations qui souhaitent poser les bonnes questions, structurer leurs usages, renforcer leurs collectifs et mettre la donnée au service de l’action, pour sortir du technosolutionnisme.
Le sujet résonne avec votre démarche, vos besoins ?
